Les guerriers avaient coutume de décapiter leurs ennemis vaincus, avant ou après leur mort, on ne sait pas, et de conserver leurs têtes comme trophées.

Ils les clouaient sur le linteau de la porte de leur maison ou bien les embaumaient et les conservaient précieusement dans un coffre. Parfois encore, ils les exposaient dans des lieux publics.

À Glanum (Saint-Rémy-de-Provence) ou à Roquepertuse (Velaux), on a ainsi retrouvé des piliers avec des alvéoles contenant des crânes humains. Peut-être prenaient-ils alors une connotation religieuse.