Montagne des morts de l'oasis d'Ammon
Présentation
Ensemble architectural en Égypte
Histoire
Appelée aujourd’hui Gebel El-Mawta, la montagne des Morts recèle plus de deux mille hypogées ou tombes creusées dans le sol. Les plus anciennes datent du VIe siècle av. J.-C. et de la XXVIe dynastie de pharaons. Mais on en creuse jusqu’à l’époque chrétienne.
Certaines demeurent toujours inexplorées, mais beaucoup sont malheureusement très endommagées. Les pillages commencent dès l’Antiquité, notamment pour récupérer les amulettes censées accompagner les morts dans l’Au-delà ou bien réutiliser les sarcophages. D’ailleurs, certains loculi, les trous creusés dans les murs pour abriter un corps, le sont sans tenir compte des décorations ou inscriptions antérieures.
Dès cette époque, d’autres sépultures souffrent aussi de la légende voulant que la montagne recèle des mines d’émeraudes.
Un peu plus tard, d’autres encore subissent les aléas de la guerre. La tradition veut ainsi que Radwan, le chef de l’oasis au moment de la conquête arabe, ait jeté les momies dans les puits et les sources pour empoisonner ses ennemis.
Plus près de nous, certaines parois murales sont détériorées pendant la Seconde Guerre mondiale : les tunnels servent alors d’abris aux habitants de l'oasis pendant les bombardements italiens.
Aujourd’hui, la plupart des tombes encore visibles sont petites et ne recèlent qu’une ou deux salles sans décoration particulière. Seules quelques sépultures font exception comme celles de Niperpathot et de Si-Amon.
Les corps retrouvés, tout comme le matériel funéraire, sont assez similaires à ce qu’on peut trouver dans la vallée du Nil, preuve sans doute que les populations oasiennes antiques ont totalement adoptées les coutumes égyptiennes.
Certaines demeurent toujours inexplorées, mais beaucoup sont malheureusement très endommagées. Les pillages commencent dès l’Antiquité, notamment pour récupérer les amulettes censées accompagner les morts dans l’Au-delà ou bien réutiliser les sarcophages. D’ailleurs, certains loculi, les trous creusés dans les murs pour abriter un corps, le sont sans tenir compte des décorations ou inscriptions antérieures.
Dès cette époque, d’autres sépultures souffrent aussi de la légende voulant que la montagne recèle des mines d’émeraudes.
Un peu plus tard, d’autres encore subissent les aléas de la guerre. La tradition veut ainsi que Radwan, le chef de l’oasis au moment de la conquête arabe, ait jeté les momies dans les puits et les sources pour empoisonner ses ennemis.
Plus près de nous, certaines parois murales sont détériorées pendant la Seconde Guerre mondiale : les tunnels servent alors d’abris aux habitants de l'oasis pendant les bombardements italiens.
Aujourd’hui, la plupart des tombes encore visibles sont petites et ne recèlent qu’une ou deux salles sans décoration particulière. Seules quelques sépultures font exception comme celles de Niperpathot et de Si-Amon.
Les corps retrouvés, tout comme le matériel funéraire, sont assez similaires à ce qu’on peut trouver dans la vallée du Nil, preuve sans doute que les populations oasiennes antiques ont totalement adoptées les coutumes égyptiennes.
Géographie
Cette nécropole se trouve dans un inselberg, un relief isolé, situé à quelques kilomètres du temple de l’oracle d’Ammon au cœur de l'oasis du même nom.