Philae
Présentation
Ville ou communauté en Égypte
Dans l'Antiquité, cette île située sur le Nil accueille le principal sanctuaire de la déesse Isis.
Histoire
Dans l’Antiquité, l'île de Philae abrite une petite cité centrée sur un sanctuaire dédié à la déesse Isis. Nominalement rattachée à la province romaine d'Égypte, elle est le centre d’une sorte de principauté théocratique autonome, la Dodécaschène.
Le temple que l’on peut encore voir aujourd’hui est édifié par le pharaon Nectanébo Ier qui régne de -380 à -362, puis par ses successeurs helléniques et romains. Auguste lui-même fait bâtir un portique fermant l’esplanade.
Du côté ouest, les fenêtres du sanctuaire donnent directement sur l’île voisine de Biggeh où se trouve une des tombes d’Osiris. Les prêtres d’Isis en ont aussi la charge. Tous les dix jours, une statue de la déesse est transportée sur l’îlot pour qu’elle y retrouve son époux et le régénère symboliquement.
De très nombreux fidèles viennent pour les vénérer, notamment de toute la Nubie. C’est si important que, quand le culte d’Isis est interdit dans l’empire romain pendant la période chrétienne, il continue d’être célébré à Philae exclusivement pour les Nubiens. Quand ceux-ci se convertissent à leur tour, au milieu du VIe siècle de notre ère, le temple est finalement transformé en église copte.
Hélas, après la construction du premier barrage d’Assouan en 1894, les eaux du lac de retenue commencent à recouvrir l’île dix mois sur douze. Puis, dans les années 60, avec l’édification du second barrage, les restes du sanctuaire sont inondés toute l’année. Quotidiennement, ils subissent l’érosion induite par la montée et la descente des eaux. Pour les sauver de ce double danger, ils sont démontés et réinstallés en 1974 sur l’île d’Aguilkia, trois cent mètres au nord de celle de Philae.
Le temple que l’on peut encore voir aujourd’hui est édifié par le pharaon Nectanébo Ier qui régne de -380 à -362, puis par ses successeurs helléniques et romains. Auguste lui-même fait bâtir un portique fermant l’esplanade.
Du côté ouest, les fenêtres du sanctuaire donnent directement sur l’île voisine de Biggeh où se trouve une des tombes d’Osiris. Les prêtres d’Isis en ont aussi la charge. Tous les dix jours, une statue de la déesse est transportée sur l’îlot pour qu’elle y retrouve son époux et le régénère symboliquement.
De très nombreux fidèles viennent pour les vénérer, notamment de toute la Nubie. C’est si important que, quand le culte d’Isis est interdit dans l’empire romain pendant la période chrétienne, il continue d’être célébré à Philae exclusivement pour les Nubiens. Quand ceux-ci se convertissent à leur tour, au milieu du VIe siècle de notre ère, le temple est finalement transformé en église copte.
Hélas, après la construction du premier barrage d’Assouan en 1894, les eaux du lac de retenue commencent à recouvrir l’île dix mois sur douze. Puis, dans les années 60, avec l’édification du second barrage, les restes du sanctuaire sont inondés toute l’année. Quotidiennement, ils subissent l’érosion induite par la montée et la descente des eaux. Pour les sauver de ce double danger, ils sont démontés et réinstallés en 1974 sur l’île d’Aguilkia, trois cent mètres au nord de celle de Philae.
Géographie
L’île de Philae se trouve sur la première cataracte du Nil, au sud de la province romaine d’Égypte.