Delphes
Présentation
Ville ou communauté en Grèce
Histoire
"Delphes" vient de "dauphin" en grec. Selon la légende, le dieu Apollon se serait transformé en mammifère aquatique pour attirer des marins crétois sur le site de la future ville afin qu'ils lui rendent un culte.
À l'époque historique, Delphes est devenue le siège d’un sanctuaire panhellénique, c'est-à-dire où les Grecs de toutes les cités viennent prier ensemble. Le temple principal est toujours dédié à Apollon. C’est là que le dieu rend ses célèbres oracles par l’intermédiaire de la pythie, qui tire son nom du serpent Python, vaincu par le dieu sur le mont Parnasse au-dessus de la ville.
D’autres divinités, comme Dionysos et Athéna, y sont également honorées. C’est là aussi que se trouve l’Omphalos, la pierre tombée du ciel censée marquer le centre du monde.
Les premières traces d’habitation datent du néolithique. Le premier temple d'Apollon a sans doute été bâti vers 800 av. J.-C. Il est reconstruit et embelli plusieurs fois mais un tremblement de terre le détruit en - 373. Le sanctuaire commence alors à décliner. Il finit par perdre son autonomie et son importance politique et devenir un satellite de la Macédoine d'Alexandre le Grand. Au siècle suivant, Delphes est sous le contrôle d’une ligue de cités de Grèce centrale (Étolie) qui arrête une invasion de Galates, des Celtes d'Asie Mineure, à proximité en - 279.
Par la suite, la cité passe sous influence romaine comme le reste de la Grèce et le déclin du sanctuaire se confirme. Le culte finit par s’arrêter en 392 avec l’édit de Théodose qui interdit les religions païennes.
Dès le IIe siècle av. J.-C., Delphes bénéficie de la « liberté », c'est-à-dire d'une certaine autonomie de gestion, accordée par Rome, mais ni cela ni sa spécificité religieuse ne l’empêche d’être ravagée pendant les guerres qui suivent.
Sous Auguste, la ville est dépeuplée. Elle conserve son prestige, mais souffre de la paupérisation globale de la province. Les pèlerins sont beaucoup moins nombreux et elle doit compter sur la bienveillance impériale pour éviter la ruine.
Au moins, l’oracle ne cesse jamais de fonctionner contrairement à beaucoup d’autres. Mais les offrandes se raréfient : les Grecs viennent toujours visiter les trésors offerts par leurs cités, mais il n’en construisent plus de nouveau.
Un des derniers monuments commémoratifs élevés à Delphes est d’ailleurs le pilier de Paul Émile. Il célèbre la victoire du consul romain sur le roi de Macédoine et donc la défaite de la dernière puissance grecque face à Rome.
À l'époque historique, Delphes est devenue le siège d’un sanctuaire panhellénique, c'est-à-dire où les Grecs de toutes les cités viennent prier ensemble. Le temple principal est toujours dédié à Apollon. C’est là que le dieu rend ses célèbres oracles par l’intermédiaire de la pythie, qui tire son nom du serpent Python, vaincu par le dieu sur le mont Parnasse au-dessus de la ville.
D’autres divinités, comme Dionysos et Athéna, y sont également honorées. C’est là aussi que se trouve l’Omphalos, la pierre tombée du ciel censée marquer le centre du monde.
Les premières traces d’habitation datent du néolithique. Le premier temple d'Apollon a sans doute été bâti vers 800 av. J.-C. Il est reconstruit et embelli plusieurs fois mais un tremblement de terre le détruit en - 373. Le sanctuaire commence alors à décliner. Il finit par perdre son autonomie et son importance politique et devenir un satellite de la Macédoine d'Alexandre le Grand. Au siècle suivant, Delphes est sous le contrôle d’une ligue de cités de Grèce centrale (Étolie) qui arrête une invasion de Galates, des Celtes d'Asie Mineure, à proximité en - 279.
Par la suite, la cité passe sous influence romaine comme le reste de la Grèce et le déclin du sanctuaire se confirme. Le culte finit par s’arrêter en 392 avec l’édit de Théodose qui interdit les religions païennes.
Dès le IIe siècle av. J.-C., Delphes bénéficie de la « liberté », c'est-à-dire d'une certaine autonomie de gestion, accordée par Rome, mais ni cela ni sa spécificité religieuse ne l’empêche d’être ravagée pendant les guerres qui suivent.
Sous Auguste, la ville est dépeuplée. Elle conserve son prestige, mais souffre de la paupérisation globale de la province. Les pèlerins sont beaucoup moins nombreux et elle doit compter sur la bienveillance impériale pour éviter la ruine.
Au moins, l’oracle ne cesse jamais de fonctionner contrairement à beaucoup d’autres. Mais les offrandes se raréfient : les Grecs viennent toujours visiter les trésors offerts par leurs cités, mais il n’en construisent plus de nouveau.
Un des derniers monuments commémoratifs élevés à Delphes est d’ailleurs le pilier de Paul Émile. Il célèbre la victoire du consul romain sur le roi de Macédoine et donc la défaite de la dernière puissance grecque face à Rome.
Géographie
Delphes se trouve en Phocide, au centre de la Grèce, au pied du mont Parnasse.